Coups et blessures volontaires
« A Aix, on a fait le distinguo, explique Me Sylvain PONT, son avocat qui a plaidé l’erreur judiciaire. J’ai démontré point par point que mon client n’avait rien à faire en prison, que tout reposait sur le témoignage contradictoire d’une enfant de 14 ans psychiquement fragile. »
Dans cette affaire, le client de Me PONT était accusé d’avoir tiré un coup de feu sur le petit ami de sa nièce, à la sortie d’une discothèque.
Condamné à deux ans ferme et arrêté à la Barre du Tribunal Correctionnel de Nice, le justiciable a fait appel avec une certaine inquiétude dans la mesure où la Cour d’Aix en Provence pouvait aggraver sa peine. La supplique de Me PONT sera finalement entendue, puisque la Cour d’Appel transformera les deux ans ferme en deux ans avec sursis, ce qui permettra à l’intéressé de retrouver la « lumière de la liberté », pour reprendre l’expression du journaliste de Nice Matin, Nicolas GIUDICI. Une certitude, la vérité du dossier a permis un adoucissement de la peine, ce qui ne peut que satisfaire le client et son avocat.
Mais force est de reconnaître que dans certaines affaires,
la vérité du dossier et la « vraie vérité » ne se rejoignent pas toujours…